PARTY ROCKS !

Qu'est-ce que l'alcool ne fait pas faire ? Si on m'avait dit la veille qu'après quelques verres de trop, les lèvres de Richard serait sur les miennes, je ne l'aurais pas cru. J'avais toujours été comme une petite soeur pour lui, et aux dernières nouvelles, on embrasse pas sa petite soeur, biologique ou même celle avait qui on a pas de lien de sang. Je devais admettre que je l'avais légèrement provoqué, mais tout de même, je ne l'avais pas forcé à le faire non plus. Peut-être que pendant un instant, l'alcool lui avait fait voir en moi plus que la gamine de treize ans avec qui il avait tourné lors de la première saison de Game of Thrones. En tout cas, si c'était seulement l'alcool qui l'avait fait disjoncté, il le regretterait sans aucun doute une fois revenu à lui. Pour ma part, je ne savais pas trop si j'aurais honte ou si j'en rirais, mais peu importe, j'étais trop intoxiquée pour analyser tout ça maintenant. Pour tout dire, la seule chose sur laquelle j'arrivais à me concentrer étaient les lèvres de Richard, même après que notre baiser fut rompu. Il faut dire qu'il ne s'était pas vanté sans raison. « Bien sûr que ce sera une lune de miel prolongée.  » Mon visage était toujours assez près du sien, et je venais de lui confirmer qu'il aurait droit à sa lune de miel prolongée. Même après avoir abusé de la boisson, je ne perdais pas mon sens de l'humour. On ne pouvait pas en dire autant pour mes inhibitions. « Si tu t'étais montré décevant, ça ne l'aurait pas été...mais je te l'accorde, tu embrasses plutôt bien.  » j'insistai sur le plutôt. Après tout, je pouvais lui donner raison sans trop flatter son ego. Même si le baiser que  nous venions d'échanger avait été plus qu'agréable, je n'allais pas me pâmer. Tant que je me tenais debout et que je saurais articuler une phrase au complet, j'allais préserver toute ma dignité, merci. « Tes lèvres sentent l'alcool  » fit remarquer Richard, ce qui m'arracha un sourire amusé. « Je ne sais pas pourquoi, vraiment.  » répliquai-je, légèrement sarcastique. « Les tiennes aussi, si tu veux tout savoir. » Ajoutai-je. En disant cela, j'avais laissé mon regard errer sur ses lèvres à nouveau.

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Il était clair qu'en accompagnant Richard dans ce bar, je n'avais pas l'intention de finir la soirée de cette manière. Je n'avais pas non plus l'intention de boire autant, mais visiblement, je l'avais fait quand même. Comme quoi je n'avais pas pour habitude de m'en tenir à ce qui était prévu, je préférais l'improvisation et penser aux conséquences après. Je ne me serais pas décrite comme complètement irréfléchie, mais disons que j'étais assez impulsive et que de ce fait, lorsque Richard avait vanté son talent dans le domaine des baisers, je n'avais pas pu résister à l'idée de le provoquer un peu. Peut-être que fond de moi, je savais que ancien collègue de Game of Thrones tenterait de prouver ses dires en m'embrassant langoureusement, mais le geste m'avait tout de même prise par surprise. Au moins, Richard n'avait pas parlé dans le vide, et je devais le lui accorder ; la sensation de ses lèvres sur les miennes avait été plus qu'agréable. Il aurait définitivement droit à sa lune de miel prolongée. (a) « Tu vois, je ne suis pas qu'un beau parleur » fit-il, me lançant un clin d'oeil. Je ne relevai pas, me faisant déjà du soucis pour ses chevilles. Bon, pas à ce point, mais j'étais certaine que Rich' n'avait pas besoin d'une dose de confiance supplémentaire. Parlant de l'écossais, celui-ci fit remarquer que mes lèvre sentaient l'alcool. Je répondis que je ne savais pas pourquoi (sarcasme, quand tu nous tiens). « Je me demande bien aussi. » J'ajoutai que c'était également le cas pour les siennes, mais clairement, cela ne m'avait pas empêchée de répondre à son baiser. À la manière dont Richard souriait, je devinai qu'il avait remarqué l'attention que je portais à ses lèvres. Too bad, je n'étais pas du genre à rougir et à détourner le regard ; j'assumais pleinement ce à quoi je pensais. « Cela dit, je ne suis pas le seul des deux à bien embrasser » dit-il, alors ses doigts remontaient le long de mon bras. Je ne savais pas si le geste était calculé ou totalement inconscient, mais je n'en appréciai pas moins le contact. « Tu pensais peut-être que j'étais inexpérimentée ? » lançai-je malicieusement. Je ne l'aurais pas blâmé, la moitié du cast de GOT me voyait toujours comme une petite fille. Une petite fille d'un mètre soixante-quinze avec un corps de jeune femme. « Tu embrasses bien, j'embrasse bien... Intéressant. » poursuivis-je, l'air faussement innocente. Aussi bien dire ''tu as des lèvres, j'ai des lèvres...quel drôle de hasard''. Pour la subtilité de la suggestion, on repassera.

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Richard semblait surpris de constater qu'il n'était pas le seul à savoir se débrouiller, côté baiser. Je ne le blâmais pas, semblait-il que la terre entière n'arrivait pas à me voir autrement qu'en la pré-adolescente naïve que j'étais au début de Game of Thrones. Même mes propres parents ne faisaient pas exception : ils avaient tenté d'avoir la discussion avec moi alors que j'avais quinze ans. J'avais dû leur rappeler que non seulement ils s'y prenaient plutôt tard, ils n'avaient plus grand chose à m'apprendre puisque je jouais dans une série où on pouvait faire un jeu à boire avec les nombreuses scènes osées. Si j'avais bu un shot à chaque fois qu'un personnage se déshabillait, j'aurais été au moins aussi alcoolisée qu'en ce moment même, voire plus. « Pas vraiment non. Tu ne dois pas être le genre de fille à avoir des problèmes pour attirer n'importe quel garçon dans ses filets, donc si tu as voulu t'expérimenter, tu as sûrement pu le faire. Enfin, je pense » fit Richard, haussant les épaules. Un sourire amusé se forma sur mes lèvres. Peut-être que finalement, mon ancien collègue faisait partie des rares qui avaient remarqué que j'avais bel et bien grandi. « Tu as raison. » répondis-je, confirmant le fait que j'avais eu de nombreuses expériences. Cependant, je ne pensais pas pouvoir attirer n'importe quel garçon dans mes filets. « Personne ne peux me résister. Comme c'est dur d'être une femme fatale... » ajoutai-je, me donnant l'air de celle qui passe son temps à briser des coeurs. Suffisait de me connaître un minimum pour savoir que c'était n'importe quoi. Quoi qu'il en soit, je fis un commentaire comme quoi le fait que nous embrassions tous les deux plutôt bien était intéressant. L'alcool s'en prenait maintenant à ma capacité à flirter, visiblement. Je n'avais pas trouvé mieux pour inciter Richard à retenter notre petite expérience. Or, cela ne sembla pas le perturber plus que nécéssaire. « Intéressant oui » fit-il simplement, comme si ce que je venais de dire était d'une logique implacable. Ou que mon affirmation l'avait amusé, je n'en savais trop rien. Je n'étais pas en position de réfléchir. Cela dit, je n'eus pas à le faire, puisque quelques secondes plus tard, Richard penchait la tête sur le côté, unissant nos lèvres à nouveau. Ce fut à mon tour de prolonger, laissant ma main errer sur sa nuque. Pour un geste que je n'aurais jamais posé la veille, embrasser mister Madden me semblait bien trop naturel. Clairement, ça n'était dû qu'à mon état d'ébriété avancé, mais je ne pouvais pas nier que mon ancien collègue me faisait de l'effet. « Tu veux qu'on sorte d'ici ? » demandai-je, me reculant soudainement. Pas que j'avais une autre idée en tête, mais j'avais l'impression qu'on se donnait un peu trop en spectacle. « Enfin, si on continue comme ça, notre photo risque d'être partout sur le net, avec la mention ''Deux stars de Game of Thrones s'embrassent langoureusement dans un bar paumé de Londres''. » plaisantai-je, lui adressant un clin d'oeil. C'était probablement la première fois que mon sens du jugement décidait de se pointer depuis le début de cette soirée.

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Qu'est-ce que je disais, déjà ? Que l'alcool faisait dire n'importe quoi ? Une fois de plus, je venais d'en avoir la preuve. En effet, lorsque Richard insinua que j'étais le genre de fille qui n'avait pas de problème a attirer n'importe quel garçon dans mes filets, je m'empressai de me plaindre de mon soi-disant statut de femme fatale. Évidemment, aucun de nous deux n'y croyait (pas même Richard, qui, sur un ton de plaisanterie, venait d'affirmer le contraire), et de toute façon, ce n'était pas ma déclaration la plus douteuse de la soirée. La suivante fut bien pire ; je me retrouvai à tenter d'inciter mon ancien collègue à m'embrasser en soulignant le fait que nous possédions tous deux une paire de lèvre. Good job, Soph ! Fort heureusement, l'écossais était aussi éméché que moi, ce qui l'aida visiblement à comprendre ma logique alcoolisé. Par ailleurs, il ne tarda pas à unir nos lèvres de nouveau, tentant notre petite expérience une seconde fois. Embrasser Richard était aussi troublant que naturel, et sans que je m'en rende compte, je laissai ma main errer sur sa nuque. Richard répondit à ce geste en plaçant un bras autours de ma taille, ce qui nous rapprocha encore plus. J'aurais bien voulu voir la tête d'Emilia, de Maisie ou de Kit s'ils nous avaient aperçu dans cette position...Parlant d'apercevoir, aux yeux des autres clients, nous ne passions certainement pas inaperçus, ce qui me rappela que nous risquions de faire la une, avec un tel comportement. Pas que nous étions si déplacés, mais si par mégarde un paparazzi se trouvait dans le bar, certaines photos allaient se retrouver sur le net en un rien de temps...Ce qui forcerait Richard et moi-même à fournir certaines explications. Je me reculai donc doucement, faisant part à mister Madden de mes pensées et lui suggérant de déserter l'endroit. « C'est pas ce que font les couples mariés ? » fit-il, rassemblant ses affaires. Je ris légèrement en l'imitant. « Tu as raison, mais je crois que le monde entier n'est pas prêt à recevoir la nouvelle de notre mariage. Et encore moins de cette façon. » Puis, Richard posa un billet sur la table (j'aurais probablement insisté pour payer, si je n'avais pas bu) et me pris par la main pour m'attirer à l'extérieur. Alors que je profitais de la fraîcheur de la nuit, Richard suggéra que nous allions prendre un dernier verre chez lui. « Avec plaisir. » Mon ancien collègue interpella un taxi qui passait devant nous, et celui-ci s'arrêta à notre hauteur. J'ouvris la porte et attirai Rich à l'intérieur - ce qui ne fut pas très difficile, puisque je ne lui avais pas encore lâché la main. « Ça doit bien faire six ans qu'on se connait, et je ne suis jamais allée chez toi. » constatai-je, une fois qu'il eut donné son adresse au chauffeur. Cela faisait bel et bien six ans, si on comptait la période de pré-production de Game of Thrones.

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Six ans (plus ou moins, je n'étais pas certaine de mes calcules et surtout, je ne me faisais pas confiance avec mes quelques verres dans le nez). Ça faisait six ans que je connaissais Richard, et je n'avais jusque là jamais mis les pieds chez lui. Quoi qu'en y repensant, je n'avais jamais mis les pieds chez la plupart des membres du cast de GOT. Par exemple, je n'était jamais allée chez Natalie, Kit ou Nikolaj, et vice-versa. J'allais devoir organiser une petite soirée Game of Thrones, un de ces jours. « Worth the wait, comme dirait l’autre » fit Richard, alors que le taxi prenait la direction de sa mystérieuse demeure. Environ quinze minutes plus tard, nous étions arrivés à destination. Rich' paya le chauffeur - tel un gentleman (a) - et m'invita à le suivre. « Normalement mes domestiques devraient être sortis » fit-il, alors que nous attendions l'ascenseur qui nous mènerait à son étage. Littéralement. Mais bon, je ne m'attendais pas à moins, avec son salaire d'acteur, Rich' ne vivait clairement pas dans un taudis.« Dommage, j'étais d'humeur à donner des ordres. » fis-je malicieusement, alors que les numéros d'étage défilaient devant mes yeux. Devant la porte de son appartement, mon ancien collègue m'informa que c'était un peu le bordel chez lui avant de me laisser entrer. Je ne savais pas s'il était sérieux, mais de toute façon, ça n'avait aucune importance. Richard n'était visiblement pas entré dans la casa de Maisie et Sophie. « Tu plaisantes ? Tu passeras chez moi, un de ces jours. Tu comprendras la définition du mot "bordel". » répondis-je, pénétrant à l'intérieur de l'appartement. L'endroit était très grand et très joli. Visiblement, il avait été refait à neuf assez récemment. On pouvait également deviner que son occupant n'était pas une femme. Je me surpris à me demander si Richard passait beaucoup de temps ici ou s'il était toujours de sortie. Cependant, je me doutais déjà de la réponse ; lorsque l'on gagne une certaine notoriété, notre présence est réclamée partout sauf dans le confort de notre demeure. Aussi charmante soit-elle. « J'aurais du me douter que tu vivais dans un taudis. » plaisantai-je tout en continuant d'observer tout autours de moi, admirative. J'étais d'ailleurs trop occupée à admirer l'appartement de mister Madden pour être troublée par le simple fait d'y être. « Plus sérieusement, c'est une sacré vue que tu as là. » commentai-je, alors que Londres s'étalait sous mes yeux. J'en oubliais presque le dernier verre que Richard m'avait promis au bar.

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Si Richard osait dire que c'était le bordel dans son appartement, c'était uniquement parce qu'il n'avait pas vu l'état du miens. Je vivais avec ma collègue Maisie (que je considérais un peu comme ma soeur, en fait), et avec nos horaires, nous n'avions clairement pas le temps de nous occuper du ménage nous-même. C'était pourquoi nous recevions les services de nettoyage à chaque semaine ou deux, mais entre leurs visites, nous avions amplement le temps de mettre la maison sans dessus dessous. Je fis donc un commentaire comme quoi mister Madden ne connaissait pas la définition du mot "bordel" tout en entrant dans son appartement. « Tu viens de me faire perdre foi en la gente féminine » répliqua l'écossais, alors que je contemplais son chez-soi, admirative.  « Désolée, ce n'était pas mon intention. Mais pendant qu'on y est, on ne sait pas non plus cuisiner. » Qui affirmait que les femmes était ordonnées et savaient faire la cuisine, déjà ? J'aurais peut-être du faire croire à Rich' que j'étais une cuisinière hors-pair, histoire de préserver notre mariage. (a) Mais bon, après quelques verres, je disais tout ce qui me passait par la tête. Quoi qu'il en soit, je continuai de détailler l'appartement de Richard, qui était vaste et très joli. Il avait probablement été refait à neuf récemment, c'est pourquoi je fis un commentaire sarcastique comme quoi j'aurais dû savoir que mon ancien collègue vivait dans un taudis. J'ajoutai plus sérieusement que l'appart offrait une sacré vue, ce qui n'était pas peu dire. Londres s'étalait sous nos yeux, et c'était magnifique.  « Pour tout t'avouer c'est la première chose qui m'a donné envie d'acheter cet appartement » fit Richard. « Je peux comprendre pourquoi. » acquiesai-je, sans détacher mon regard de la ville scintillante. « Alors, ce verre, je te l'offre ou ce n'était qu'un prétexte pour voir où j'habite ?  » Je me retournai vers le propriétaire du charmant appart', amusée. Ce fameux verre était peut-être le verre de trop, mais il était effectivement la raison de ma présence dans cet appart', je ne me voyais donc pas refuser. « En fait, j'ai seulement accepté ce verre pour m'inviter chez toi et découvrir tes plus sombres secrets. » fis-je, haussant les épaules. « Mais tant qu'à m'être déplacée, pourquoi pas. » ajoutai-je, sur un ton de plaisanterie. Qui plus est, j'avais bien envie de savoir quel genre d'alcool Richard cachait chez lui.

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Autant être honnête avec mon ancien collègue, toutes les femmes ne savaient pas entretenir une maison et cuisiner. À la casa de Maisie et Sophie, c'était bordel et repas à emporter. Rien de très glamour, mais rien de très surprenant. « Cette génération est décidément vouée à l'échec. » affirma Richard, ce qui me fit rigoler avant de poursuivre mon observation du charmant appart'. Je ne tardai pas à mentionner la magnifique vue dont bénéficiait mon ancien collègue. Ce dernier répondit qu'il s'agissait de la première chose qui lui avait donné envie d'acheter l'appartement, avant d'orienter la conversation vers l'alcool. J'acceptai cet énième verre, non sans plaisanter sur le fait que ma visite à l'appart était plutôt destinée à découvrir les sombres secrets de son propriétaire. « Tu dois être déçue, non? Pas de salle de torture, pas de fouets, de martinet ou de cadavres dans mon appartement... C'est d'un banal » fit Richard, ce à quoi j'acquiesçai d'un air faussement déçu. « Déçue est un euphémisme. Vraiment, je te croyais plus intéressant. Je crois que je vais demander le divorce. » plaisantai-je. Et une bonne blague bien lourde, au cas ou je croyais avoir dessaoulé. Quoi qu'il en soit, des bouteilles s'alignaient désormais devant mes yeux. De nombreuses bouteilles, qui plus est. Richard possédait les classiques de l'alcool. « C'est le moment où tu m'annonces que tu est alcoolique ? » fis-je, écarquillant les yeux. La plupart des gens que je connaissais ne gardaient chez eux qu'une ou deux bouteilles de vin, parfois de scotch. « Alors, qu'est-ce qui te fait envie ? » Je fis mine de réfléchir, mais j'avais déjà fait mon choix. Le rhum avait beaucoup trop d'effet (sur moi, du moins), la tequila me soulevait le coeur juste de son odeur et la vodka ne me plaisait pas davantage. M'enfin, je buvais rarement de l'alcool pour le goût. À vingt ans, j'avais d'autres priorités. « Je t'avoue que j'ai un faible pour le Whisky. » fis-je, me rappelant que cette boisson avait parfois un goût plus sucré. Je n'en aurais droit qu'à un verre, cependant, sinon, je ne trouverais plus l'ascenseur. Je paraissais peut-être moins éméchée que lorsque nous étions au pub, mais je savais que peu d'alcool serait nécéssaire pour me ramener dans cet état.